Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) : Avec l’essor de l’intelligence artificielle générative (IAg), il devient utile de clarifier son rôle dans la production de contenus. Dans un souci de transparence et de responsabilité, l’équipe pédagogique de l’accompagnement pédagogique en technologies éducatives (APTE) de l’UQAC a mis en place un système de pictogrammes permettant d’indiquer le niveau d’utilisation de l’IAg dans les productions.

Le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville, lance un guide destiné au personnel enseignant des classes primaires et secondaires (le Collège) sur l'utilisation pédagogique et éthique de l'intelligence artificielle générative. Voici le lien vers cet ouvrage du MEQ  https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/education/Numerique/Guide-utilisation-pedagogique-ethique-legale-IA-personnel-enseignant.pdf?

Cette lettre ÉduNum n°24 se propose donc d’apporter aux équipes de Lettres, professeurs, formateurs, membres des corps d’inspection, des éléments de réflexion permettant de mieux appréhender le fonctionnement des IA génératives, leurs atouts et leurs limites, de les mobiliser en restant dans un cadre légal et serein, et d’en envisager des utilisations pertinentes dans un contexte pédagogique.

Par Lucie Grasset Chaire UNESCO - Ressources Éducatives Libres et Intelligence Artificielle : Le 20 septembre 2024, dans le cadre de la Nantes Digital Week, a été organisée la journée Penser face à l’IA, à quoi bon ?. Cet événement, co-construit avec la Chaire UNESCO “Pratiques de la philosophie avec les enfants et les adolescents”, la Halle 6 Ouest et avec le soutien du rectorat de Nantes, a proposé une exploration collective des enjeux éthiques et philosophiques de l’intelligence artificielle.

Article de Justine Havelange, étudiante en master à l'Académie du journalisme et des médias (AJM) de l'Université de Neuchâtel publié sur le site de l'EJO, Observatoire européen du journalisme :  Quelques requêtes suffisent à constater que les intelligences artificielles génératives n’ont rien de neutre. Comment ces préjugés se frayent-ils un chemin jusque dans ces outils ? Rencontre avec la chercheuse fribourgeoise Anna Jobin, présidente de la commission fédérale des médias et spécialiste des technologies digitales.

En mai 2023, le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) et la Commission de l’éthique en science et en technologie (CEST) [i] ont lancé une réflexion sur les enjeux pédagogiques et éthiques associés à l’utilisation de l’intelligence artificielle générative dans l’enseignement supérieur au Québec. Cette démarche a impliqué la création d'un comité d’experts multidisciplinaire et une consultation des universités, des collèges ainsi que des organismes clés de l’écosystème de l’enseignement supérieur québécois.

Le 14 juin dernier, L’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique (OBVIA) ^[i] mettait en ligne : L'État de la situation sur les impacts sociétaux de l'intelligence artificielle et du numérique, un rapport qui fait état des connaissances actuelles sur les impacts sociétaux de l'IA et du numérique, structurées autour des sept axes de recherche de l'Obvia : santé, éducation, travail et emploi, éthique et gouvernance, droit, arts et médias, et transition socio-écologique.  L’évènement du lancement du rapport est disponible sur YouTube. 

Cet avis est issu de l’autosaisine du Comité national pilote d'éthique du numérique (CNPEN) suscitée par le rapport « Les Lumières à l’ère numérique » dont la recommandation 30 demande de « Saisir le comité national pilote d’éthique du numérique de la question des mondes numériques et de la réalité virtuelle et augmentée ». Le CNPEN formule des recommandations pour éclairer le débat public sur les métavers. Celles-ci soulignent les enjeux d’éthique relatifs à la conception, la mise en oeuvre et usages des métavers. Une annexe a été proposée avec l'avis du comité d'Ethique pour les données d'Education. Document intégral joint en fin d'article.